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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 10:15

Depuis fin août des centaines de romans sont sortis pour le sacro-saint rituel de la Rentrée littéraire. A l'heure où tous les prix ont été distribués pour clore cette rentrée (je crois), voici mon petit bilan.

Une sélection forcément restreinte, parce que les journées ne sont pas élastiques et qu'on ne peut pas TOUT lire (et accessoirement parce que les livres ne sortent pas directement en format poche et qu'on ne peut pas non plus TOUT acheter :-)). Aimer lire, c'est être toujours un peu frustré par tout ce à quoi on renonce...

 

 

Swamplandia, Karen Russelswamplandia

Sur l'île de Swanplandia, en Floride, la famille Big Tree s'occupe d'une sorte de ferme aux crocodiles dont l'attraction principale est le spectacle où la mère plonge et nage au milieu des alligators... Mais cette dernière meurt d'un cancer et le parc périclite. Le père et les trois enfants vont chacun à leur manière essayer de se sortir de cette mauvaise passe. Malgré ce point de départ pas très joyeux on est très loin du mélodrame car le talent de l'auteur est de réussir à nous raconter cette histoire de faillite et de deuil familial sans tomber dans le pathos. C'est touchant, émouvant, mais aussi drôle et un peu fou. J'ai d'ailleurs pensé à plusieurs reprises aux romans de John Irving.

 

 

 

poster 190512Certaines n'avaient jamais vu la mer, Julie Otsuka.

Dans un tout autre registre, ce roman inspiré par un fait historique méconnu. Au début du 20ème siècle, des dizaines (centaines?) de jeunes japonaises ont embarqué pour les Etats-Unis. Elles devaient s'y marier avec les jeunes hommes avec lesquels elles avaient correspondu depuis des mois et qui leur promettaient une vie facile et confortable. La réalité fut bien différente, et à peine débarquées, elles eurent la mauvaise surprise de découvrir que leurs maris n'étaient pas les jeunes hommes fringants qu'elles avaient pu admirer sur les photos échangées... De même, la vie qui les attendait allait être toute autre puisqu'elles allaient la passer à trimer dans les champs ou à faire les domestiques. Il s'agit d'un roman choral où se mêlent les voix de toutes ces femmes, racontant les étapes de leur nouvelle vie aux Etats -Unis.

J'ai été très touchée par ce livre qui m'a appris cette partie de l'histoire que j'ignorais totalement. Un roman court mais très dense car au-delà des histoires individuelles il aborde en creux de nombreux thèmes: le déracinement, l'exclusion, le racisme...

 

 

 

La vérité sur l'affaire Harry Québert, Joël Dicker.9782877068161

Le roman phénomène de la rentrée, écrit par le petit génie suissse Joël Dicker, nouvelle coqueluche des médias (et des ménagères de moins de 50 ans?)

Difficile d'en parler après toute l'encre qui a coulé depuis un mois... Difficile aussi de le classer dans un genre bien défini. Polar? Roman à suspense, assurément (mais pas que), avec un squelette déterré 30 ans après une mystérieuse disparition, un coupable tout trouvé mais qui crie son innocence, un jeune écrivain aux dents longues en panne d'inspiration qui va essayer de démêler les fils de cette intrigue pour sauver la réputation de Harry Québert, son prof de fac, son mentor et ami. Et des fils, il y en a dans ce roman foisonnant, plein de rebondissements et de surprises. On ne peut pas nier (et jalouser un peu) que l'auteur sait parfaitement bien tirer les ficelles pour nous tenir en haleine sur plus de 650 pages, avec un roman dans le roman, des allers-retours entre 1975 et 2008, le tout saupoudré de quelques répliques savoureuses sur les médias, la politique, le monde de l'édition ou les avocats médiatiques...

De ces trois romans de la rentrée, ce n'est pas celui-ci qui me marquera le plus, mais j'ai passé un très bon moment de lecture, et je ne vais pas bouder mon plaisir!

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 12:11

 

Diptic.jpeg

 

Avec les restes de ce gilet, je me suis tricotée un petit bonnet pour protéger mes oreilles du froid pendant les récréations (On se motive comme on peut...).

Un modèle connu et reconnu, simple et efficace: une soirée de tricot, j'aime!

Et en noir il a un p'tit air rétro qui me plaît bien...

 

noir#bonnet point de riz, à partir d'un tuto mamoizelle k  auquel j'ai enlevé 10 mailles et raccourci la longueur de quelques cm pour un effet plus ajusté.

# alpaga baby douceur de La Droguerie, coloris noir.

# aiguilles 8

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 17:31

029.JPG

 

 

* Mamaaaaaan, je peux regarder un ti dessin animé/jouer à l'IPAD/ faire de l'ordi?

* Mamaaaaan, tu me mets mon déguisement de Spiderman?

* Mamaaaaan, sors mes légos!

* Mamaaaaan, viens voir ma construction!

* Mamaaaaaan, viens voir ma 2ème 25ème construction!

* Mamaaaaan, ferme les yeux et ne les ouvre que lorsque je dis "surprise!"

* Mamaaaaan, Barbotine, elle m'a cassé ma construction!

* Mamaaaaan, j'ai envie de faire pipi!

* Mamaaaaaan, j'ai envie de faire caca!

* Mamaaaaaan, j'ai encore envie de faire caca!

* Mamaaaaan, j'ai fini! Ah, non, repars...

* Mamaaaan, on sort?

* Mamaaaaaan, j'ai faim!

* Mamaaaaan, on fait de la peinture?

* Mamaaaaan, j'ai deux questions:"tu peux me donner un bout de pain et me dire si les Homo Sapiens sont apparus pendant l'Antiquité?"

*Mamaaaaan, il m'embête!

*Mamaaaan, elle est méchante!

 

Et vous, ça va les vacances?

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 22:08

Récemment, je me suis mise à relire des romans lus il y a quelques décennies années, comme si ma PAL n'était pas assez haute... J'aime bien me replonger dans des livres pour lesquels je n'ai plus qu'un vague souvenir (ça c'est alzheimer) et les redécouvrir avec un autre regard (la maturité que ça s'appelle...)

 

1039265 3013403Virginia Woolf, c'est d'abord les versions du prof d'anglais sadique en hypokhâgne (et ce n'est pas qu'une légende urbaine, le prof d'anglais sadique...) Et puis je m'y étais aussi essayée en français à la même époque, effleurant le génie de Virginia Woolf sans vraiment réussir à le percer.

Cette "2ème fois" a été plus que concluante et je pense avoir bien plus apprécié ce roman qu'à ma première lecture (la maturité vous dis-je). Alors ce n'est sans doute pas le roman le plus accessible de la grande dame pour aborder son oeuvre, le style étant essentiellement descriptif et l'action bien mince.

Mais si on arrive à rentrer dans le roman, on est émerveillé par cette écriture tellement talentueuse, où les phrases coulent et s'enchaînent malgré leur grande complexité et on s'extasie sur la justesse des réflexions sur la nature humaine. Comme un bon thé, ce roman se déguste par petites gorgées.

 

 

  ****

 

Dans un tout autre genre, j'ai aussi aimé relire cette courte histoire du chilien Sepulveda. Luis-Sepulveda-Le-vieux-2.gif

Nous sommes ici plongés dans la forêt amazonienne où une femelle ocelot s'attaque à la population d'un village du coin pour se venger d'un gringo qui a tué ses petits. Le maire du village fait alors appel à Antonio, vieil homme qui connaît la forêt comme sa poche pour avoir longtemps vécu avec les indiens Shuars. A cette connaissance quasi encyclopédique de la forêt, s'ajoute une passion tardive pour les romans d'amour, ce qui donne à ce personnage une dimension très touchante.

Nous sommes ainsi entraînés par la plume acérée de Sepulveda dans un très beau roman, qui nous fait sourire comme il nous émeut.  Un roman à plusieurs facettes qui nous montre tout le talent de son auteur: Sepulveda nous dépeint des personnages hauts en couleur et des scènes d'une grande cocasserie (ah! la visite mensuelle du dentiste qui arrache les vieux chicots des villageois sur une estrade puis leur fait essayer des dentiers comme d'autres des paires de chaussures!), mais il écrit aussi un roman  très humain, avec ce personnage de vieux terriblement émouvant qui peuple la grande solitude qui l'habite depuis la mort de sa femme avec des romans d'amour.

Enfin, ce récit peut être lu comme une fable nous faisant réfléchir sur la façon dont l'homme doit utiliser les ressources naturelles sans les piller.  Un propos écologique avant que ce ne soit à la mode (puisque le livre a été écrit en 1987).

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 18:27

Avez-vous remarqué comme la météo influence le contenu des billets que l'on publie?

Je suis certaine que si on prenait la peine de faire quelques stats, on constaterait que les trois quart des billets de ce week-end nous parlent de météo pourrie, de feu de cheminée & du tricot auquel on s'est remis... (sans compter du bon goûter regressif qu'on a fait au coin du feu pour ce remonter le moral!)

Ces "marroniers" de saison donneraient presque à nos blogs un p'tit côté journal de 13h00...Ca rend plus modeste tout d'un coup ;-)

Alors dans la série "mes tricots automne/hiver", voici le premier de la saison:

 

i-phone-136-copie-1.JPG

 

Petit pull marin en fil Outer de Spud & Chloé

 

Pour être tout à fait honnête, ce pull a été tricoté au mois de juillet en prévision de nos vacances en Bretagne, mais avec le temps idyllique dont nous avons bénéficié, il est resté au fond de la valise et ce n'est que ce week-end qu'il a fait sa première vraie sortie. J'avais d'ailleurs fait les photos cet été et puis le temps a passé... (et finalement ce n'est pas plus mal car j'ai au moins quelque chose à montrer ici dans la catégorie tricot alors que le productivité est au plus bas depuis 2 mois... hin, hin, parfois la procrastination a du bon!)

 

i-phone-132.JPG

Photo du mois de juillet donc,

ce week-end, c'était manches longues de rigueur!

 

Je suis contente d'avoir enfin fait un sort à  mes écheveaux d'Outer de Spüd & Chloé (achetés au printemps 2011, quand même...) mais je reste mitigée.  

Dans les +: un beau fil, de très belles couleurs, et  qui se tricote avec de  grosses aiguilles (7/8 ou 9) ce qui est très agréable quand on a la productivité d'un escargot...

Dans les -: des écheveaux très chers (12 € environ les 50 grammes) et dont on fait une grande consommation (rapport à la grosseur du fil). Des tricots très lourds à porter et qui se détendent un peu à l'usage (toujours rapport au poids).

Bilan: je ne suis pas sûre que j'utiliserai à nouveau ce fil et je conseille de l'utiliser davantage sur des projets comme des couvertures (si on a un très gros budget) ou alors sur des accessoires type bonnet ou snood.

 

carbone

 

#pull marin bidouillé à partir de ce tuto

#fil Outer de Spüd & Chloé, coloris carbon, acheté chez Lil Weasel.

# aiguilles 7


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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 16:11

katiba.jpgIl y a quelques semaines, j'ai lu Katiba, un roman écrit par Jean-Christophe Rufin. Katiba n'est pas le prénom de la jeune et jolie héroïne sur la couverture (comme je l'avais naïvement pensé), mais le nom des camps d'islamistes qui parcourent le désert, à la fois QG et relais des organisations terroristes. Avec ce livre, Ruffin délaisse donc le genre historique pour nous entraîner dans une intrigue relevant du roman d'espionnage façon John Le Carré (le talent en moins...)

On y suit Jasmine (la fille de la photo, donc), jeune veuve de diplomate, travaillant au Quai d'Orsay et entretenant des relations ambiguës avec certaines organisations islamistes en Mauritanie. Elle est filée par Dim, jeune médecin humanitaire fraîchement engagé par les services secrets américains, car un attentat se prépare et il doit découvrir le rôle de la troublante Jasmine (pauvre victime manipulée? islamiste convertie sur le tard? agent double?). Evidemment, Dim tombe amoureux de Jasmine... Je dis évidemment, car tout cela m'a semblé terriblement téléphoné. Pas inintéressant, mais il manquait le p'tit truc en plus qui fait qu'on ne peut plus lâcher ce genre de roman une fois les premières lignes lues (cf. John Le Carré). Ce point de vue très subjectif n'engage que moi, bien sûr, et puis je ne suis pas une spécialiste du roman d'espionnage, ni même de John La Carré dont je n'ai lu qu'un livre (mais quel livre, quel rythme et quel suspense!)

Ici, j'ai trouvé que l'intrigue était un peu molle, le côté didactique trop mis en avant (tout, tout, tout, vous saurez tout sur Al Qaïda au Magrheb Islamique et la façon dont les services secrets des différentes puissances gèrent ces groupuscules: pour résumer, très mal). Ca file bien les pétoches, surtout quand l'actualité vient illustrer parfaitement le propos de l'auteur (qui est bien informé puisqu'ayant été ambassadeur au Sénégal pendant quelques années...)

Je reste donc très partagée sur ce roman et serais curieuse de connaître les impressions de celles qui l'ont également lu.

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 20:45

Le temps passe...

Depuis mon dernier billet, un autre mercredi est passé, auquel j'ai survécu (le miracle de la carotte IPAD); j'ai cumulé les heures de sommeil en - et les heures de fatigue en +; j'ai ressenti les premières tensions de l'année scolaire (élèves surexcités, premières dissensions entre collègues, premiers grincements de dents...); j'ai écouté la réforme pour la fameuse Refondation de notre école (sans trop savoir comment tout cela allait se mettre en place); j'ai compris que j'allais travailler (beaucoup) plus sans être augmentée (mais j'ai toute l'estime de mon ministre alors de quoi je me plains?); je n'ai toujours pas trouvé mon rythme pour me remettre sérieusement à mes aiguilles; j'ai commencé 3 modèles d'étole; j'ai détricoté les 3; je me suis rendue à l'évidence qu'avec un fil mohair, mes capacités cognitives actuelles ne m'autorisaient qu'un trendy shawl; je n'ai pas touché à ma MAC; j'ai un peu lu; j'ai ressorti un vieux magazine SAVEURS de 2010 et j'ai noté les recettes qui me tentaient; j'ai cuisiné une tarte aux quetsches délicieuse et une moussaka divine; j'ai fumé deux cigarettes (à une semaine d'intervalle, c'est la "Saturday Night Clope"); j'ai programmé trois jours à Paris avec M. Verveine pour la Toussaint (chidren free, yes!); j'ai emmené la Chipie voir un spectacle de danse  top (pas que mère indigne, vous voyez ;-)); j'ai testé une nouvelle boucherie; j'ai beaucoup fréquenté Monop'; j'ai téléchargé une nouvelle appli pour mes i-photos; j'ai suivi les copines sur Instagram (ah! Instagram,comment faisait-on avant?); et... j'ai fait des cookies! Ce blog va peut-être devenir un blog culinaire...

Mieux, un blog de desserts.

Spécialisé dans les cookies!

Mais ceux-là sont tellement top, qu'ils valent le détour:

 

018.JPG

Cookies beurre de cacahuète & pépites de choc'

 

Le petit plus du beurre de cacahuète est vraiment top et apporte un moelleux incomparable. Si vous ne courez pas après, sachez que la Chipie qui n'est pas fan non plus a adoré les cookies. Encore une recette efficace qui prend un minimum de temps pour un max de calories  plaisir.

Ingrédients: 150 g de sucre roux; 50 g de beurre mou; 4 c à soupe de beurre de cacahuète; 1 oeuf; 150 g de farine avec poudre levante incorporée (ou 1 c à café de levure); 50 g de pépites de chocolat.

 

*Préchauffer le four à 160°.

*Mélanger le beurre, le sucre et le beurre de caca huète.

*Ajouter l'oeuf. Remuer. Ajouter la farine.

*Ajouter les pépites de choc' (ou 50 g de chocolat à pâtisser couper en tout petits morceaux).

* Tapisser une plaque à pâtiiserie de papier sulfurisé. Disposer des petites boules de pâte avec une cuillère à soupe. Bien les espacer et applatir avec une fourchette.

*Enfourner pour 10 à 12 minutes.

*Laisser refroidir sur une grille.

 

Bonne semaine

 

Edit: après relecture, "top" est donc le maître mot de ce billet... La fatigue vous dis-je... Je vais me coucher!

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 18:13

Premier mercredi de reprise des activités avec les DEUX enfants à gérer (la semaine dernière, pour le round d'essai, je n'en n'avais qu'une...)

Depuis que j'ai des enfants, je ne compte plus les fois où j'entends dire que c'est telllllement extraordinaire d'être enseignante et de pouvoir profiter de son mercredi avec ses enfants.

Mouais...

Y'a des fois où je me demande sérieusement si mes 22 élèves ne me fatiguent pas moins (et croyez moi le niveau est très haut!)

Par exemple, ce matin à l'école de musique, j'ai frolé plusieurs fois l'attaque cardiaque:

* un gremlins qui court dans tous les sens dans la fourmilière de l'ENM, qui saute sur les autres enfants (qu'il ne connait pas) pour jouer au loup, puis qui s'allonge au milieu du couloir pour marquer sa désapprobation à attendre le début du cours de sa soeur (très étroit le couloir, un mercredi matin, c'est quasi suicidaire...)

*Quant à sa soeur, une nouvelle saillie (pas drôlatique du tout) m'a causé le plus grand moment de solitude de mère:

- Tiens, la petite fille blonde, elle ne serait pas dans ton école?

- Oui, mais je ne l'aime pas, elle est moche, elle louche! [pas assez fort pour que la petite fille en question entende mais nos voisins directs, sans aucun doute...]

Après le cours:

- Tu sais, toute à l'heure, c'était vraiment pas gentil ce que tu as dit sur cette petite fille. Qu'est-ce qu'elle aurait ressenti si elle t'avait entendue?

- Elle aurait été triste.[ouf se dit la mère soulagée, je n'ai pas engendré un monstre]. Sa mère aussi elle aurait été triste [re-ouf, ma fille a un coeur, ce n'était qu'un moment d'égarement]. Parce que sa mère elle est moche comme elle, elle louche aussi! [moment où je suis devenue liquide de honte, même si personne n'a entendu]

 

Le reste de la journée a été à peu près dans la même veine, la honte en moins, mais l'énervement et la fatigue en plus. Il n'aurait pas fallu qu'une âme charitable vienne s'extasier sur ma chance de passer TOUS mes mercredis avec mes enfants, je crois que j'aurais été capable de mordre...

 

Le mercredi n'est donc pas mon jour préféré, mais s'il y a une chose que je lui concède, c'est la tradition du goûter.

De quoi réconcilier tout le monde (pas forcément au moment de la confection, théâtre de bien des tensions) mais pour la dégustation, c'est au moins 15 minutes de paix et de calme...

 

014

 

 

Aujourd'hui j'ai ressorti ma recette express de cookies au chocolat blanc (mais on peut bien mettre le chocolat qu'on veut et même l'agrémenter avec pistaches/noisettes/morceaux d'écorces d'oranges confites...)

 

Pour une douzaine de cookies: 125 g de beurre mou; 50 g de sucre blanc & 50 g de sucre roux; 100 g de choc blanc; 175 g de farine; 1 cac de levure; 1 oeuf.

Recette:

*Mélanger le beurre avec les sucres.

*Ajouter l'oeuf.

*Ajouter farine, levure et choc.

* Disposer des petits tas de pâte en quinconce sur une plaque à pâtisserie (de la taille d'une grosse noix, la pâte s'étale à la cuisson).

*Faire cuire un douzaine de minutes (les coookies sont encore un peu mous à la fin de la cuisson, c'est normal, ils durcissent en refroidissant) & faire refroidir sur une grille à pâtisserie.

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 11:25

Le doute n'est plus permis, l'été s'en est allé...

Alors ce week-end j'ai procédé au rituel  et j'ai plié tous nos vêtements de la saison printemps/été.

L'occasion de tomber sur quelques pièces cousues cet été et que je n'avais pas encore eu le temps de montrer ici. On va dire qu'il était temps...

  *****

 

Comme en 2011, en 2012 j'ai cousu à la Chipie l'incontournable de toute garde-robe estivale, j'ai nommé, Sofia la merveilleuse, que les petites filles ne se lassent pas de porter et de faire tourner!

 

photo.JPG

 

Patron Sofia chez Madame Maman

Tissu Fairy Clock chez Stragier

(NB: volant raccourci car je n'avais qu'un coupon d'un mètre. Ca le fait très bien aussi)

 

*****

 

Et puis contre toute attente, il y a eu aussi de la couture pour grandes, avec un quasi-miracle couturier. Après bien des déceptions et des désillusions il semblerait que j'ai trouvé Le patron qui va bien. Plus miraculeux encore, ce patron est signé La Droguerie! Je ferai pénitence pour tous mes sarcasmes précédents et me flagellerai avec de l'alpaga (couleur épinard, ça vous va?)

 

 

 

P1040417

Patron Granville, La Droguerie,

Simple, rapide et efficace.

Tissu acheté dans un destockage.

 

*****

 

La dernière couture est un peu atypique. Il s'agit d'une jupe de ma grand-mère dont ma mère me parlait depuis plusieurs années avec insistance pour que je la récupère et que je la porte ou que j'en fasse une robe pour la Chipie.( Elle lui avait offert pour une fête des mères dans les années 90 et visiblement, elle avait du mal à s'en séparer).

Après avoir tourné autour du pot, j'ai décidé de la "désosser" et d'en faire une jupe radicalement différente du modèle original (dommage, j'aurais dû la photographier pour un avant/après).

J'ai opté pour la jupe à taille haute vue ici dont le look me semblait bien se prêter au tissu très ensoleillé (euphémisme).

L'occasion de tester pour la première fois les poches italiennes passepoilées, un mini Everest pour moi.

Au final ça donne ça:

 

P1040420.JPG

 

Alors, je n'ai aucun recul pour dire si c'est joli ou non. Je ne suis pas non plus persuadée que ce genre de coupe aille à ma silhouette. (Je suis même certaine que non). Mais on va dire que c'est un projet plus affectif qu'autre chose. Ma mère était ravie, mon grand-père très ému (ma grand-mère était excellente couturière et elle a habillé ma mère jusqu'au collège, elle se cousait aussi des robes, des manteaux...).

Rien que pour ça, je suis contente d'avoir recyclé cette jupe et d'avoir un peu été l'héritère de cette tradition familiale.

Et puis aussi grosse fierté perso d'avoir réussi le défi des poches!

 

P1040425

 

Une jupe que je ne mettrai donc pas pour aller bosser, mais que j'ai portée avec plaisir pendant les grosses chaleurs, en Provence.

 

*****

 

Voilà! Tout est empaqueté dans les cartons du Suédois... Bye, bye Summer 2012!

Il est temps maintenant de ressortir les aiguilles à tricoter ;-)

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 21:32

027.JPGC'est l'automne depuis hier, mais voici une dernière lecture d'été. Une vraie perle dont je ne pouvais pas ne pas parler ici. Siri Hustved, que j'avais déjà lue, est vraiment un auteur avec un grand A. Sans doute une de mes préférées chez les auteurs nord américains, avec Laura Kashichke, bien sûr! (tss, Muriel, je viens d'emprunter 2 autres romans à la médiathèque, je te tiens au jus ;-))

Mais revenons à Siri et son Eté sans les hommes!

Voici l'été de Mia,poétesse de son état,  la cinquantaine, à qui Boris, son mari depuis 30 vient de signifier son besoin de faire "une pause". Un été de rupture, de doutes et de remise en question, donc. Un été douloureux qui commence en hôpital psy tellement cette annonce inattendue a fait disjoncter le cerveau de Mia. Le roman débute à ce moment-là, quand elle sort du service de psychiatrie et s'installe dans sa ville natale, pour se ressourcer auprès de sa mère.

Car cet été sera surtout une période de rencontres et de renaissance à soi. Mia va fréquenter deux groupes de femmes: les "Cygnes" de la maison de retraite de sa mère et un groupe de 7 ados à qui elle va donner un cours de poésie. Entre ces femmes en fin de vie dont elle découvre les secrets  et ces jeunes filles en train de se chercher, Mia va peu à peu retrouver qui elle est. S'ajoutent au cercle des femmes,  Lola, la voisine, jeune maman malmenée par un mari caractériel, et Flora, sa fillette mystérieuse, avec qui Mia va se lier d'amitié.

Un été entourée de femmes mais pourtant pas sans penser aux hommes dont on sent la présence à chaque page. Siri Hustvedt développe ses idées d'intellectuelle féministe sans jamais en faire trop. Elle aborde aussi un autre thème récurrent de son oeuvre, la folie, et nous rappelle que celle-ci n'est jamais loin de nous... Ce roman n'en est pas moins lumineux et optimiste. Il y a même beaucoup d'humour dans l'écriture de Siri Hustvedt, notamment quand elle prend ces lecteurs à partie et en fait ses confidents en les appelant "mes amis". Mais bien sûr, Siri, je suis ton amie, laisse moi juste racler les fonds de tiroir pour me payer un billet d'avion pour NYC et nous discuterons de tout ça autour d'un thé et d'une bonne part de cheese cake!

 

Un roman que j'ai adoré, je crois que vous l'aurez compris! Un roman écrit par une femme, sur les femmes (et peut-être pour les femmes?) , qui parle de filiation, de transmission et de sororité.Je crois que c'est un livre que je vais garder en tête longtemps, peut-être même que je relirai, plus tard...

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