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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 21:28
Ailleurs

Je m'en vais ailleurs poser mes valises de blogueuse.

Ce petit jardin a été un lieu d'échanges formidable mais je n'ai plus envie d'être suivie par certaines personnes qui se sont révélées très décevantes.

Et puis cela faisait longtemps que me trottait dans la tête l'envie d'un espace moins axé sur mes activités couture/tricot, mais davantage sur l'écriture de billets d'humeur, de chroniques du quotidien... Sans oublier mes lectures, bien sûr!

Si vous souhaitez me suivre, laissez un commentaire sous ce billet ou envoyez-moi un mail et je vous communiquerai le lien de ma nouvelle adresse.

See you soon!

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 23:49
L'amour sans le faire

Un des romans phares de la rentrée littéraire qui n'avait pas suscité l'envie à l'époque malgré les très bonnes critiques. Et puis finalement, le destin l'a remis sur mon chemin au hasard des rayonnages de ma médiathèque. Parfois le hasard fait bien les choses.

Régis Joncour nous raconte le retour de Franck, fils d'agriculteurs du Lot, dans la ferme familiale au bout de 10 ans de rupture avec ses parents. Il y croise Louise, la veuve de son frère, qui est venue voir son fils Alexandre, élevé par ses grands-parents alors qu'elle se démène pour gagner sa vie dans une grande ville à plusieurs centaines de kilomètres de là.

Ces personnages ont des parcours difficiles et déjà beaucoup de blessures. La maladie de Franck, qu'il a vécue dans l'anonymat de la capitale et qui l'a sans doute incité à reprendre contact avec sa famille. Le veuvage de Louise, et sa dure vie d'ouvrière dont l'usine est menacée d'un plan social.

Et pourtant, dans la chaleur de l'été, cette rencontre va être l'occasion d'un petit moment de magie pendant lequel ils vont trouver une sorte d'apaisement. Leurs histoires respectives les rapprochent sans doute. Régis Joncour, que j'ai écouté récemment en interview dit d'ailleurs d'eux: "Ils ne se connaissent pas et pourtant ils se reconnaissent". Je trouve cette phrase très juste et je pense qu'on a tous fait cette expérience de rencontrer des gens et d'avoir le sentiment de trouver une sorte de double.

En ce qui concerne Louise et Franck, les sentiments qui naissent de cette rencontre restent cependant platoniques, puisque se dresse entre eux le fantôme du frère disparu. Ce tabou, jamais évoqué, pèse entre eux comme un troisième personnage, d'autant plus que plane un mystère au sujet de sa mort. Mais même sans le faire, cet Amour nouveau apportera sa part de lumière et de changements à la vie de nos deux héros.

Je n'avais jamais lu de livres de Joncour et j'ai beaucoup aimé son écriture. Je suis très vite rentrée dans l'histoire et j'ai aimé imaginer ces paysages du Lot écrasés de chaleur. J'ai été touchée par ces personnages et je me suis surprise à inventer une suite possible à cette histoire une fois le livre refermé.

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 23:39
Les "dernières" de l'année

Cette semaine, c'était les "dernières fois" de l'année: dernière à l'école de musique, dernière à la piscine... A la fois soulagement de retrouver un rythme plus cool, et petit pincement au coeur de dire au revoir aux animateurs et aux copains qu'on ne voyait qu'une fois par semaine.

Enfin, je ne serai pas fâchée de ne plus avoir à mettre le réveil pour le cours de natation du samedi matin de 9 à 10! (Et encore on a échappé à celui de 8 à 9...)

Mais je dois avouer que c'était aussi l'occasion de petits rituels que la Chipie et moi appréciions bien:

* Le départ très matinal dans les rues de la ville encore un peu endormie. Etrange et pas désagréable de marcher dans le silence inhabituel et ouaté de notre cité très urbaine.

* Le trajet qui passe par le quartier pavillonnaire et le plaisir de regarder toutes ces jolies maisons dans lesquelles nous nous verrions bien habiter. Rêver un peu devant les jardins et profiter du parfum des roses qui exhalent rien que pour nous. Jouer à "et toi, c'est laquelle ta préférée?"

* Retrouver des têtes qui au fil des mois deviennent familières. Passer des timides bonjours à des discussions plus amicales autour d'un thé au café du coin de la rue.

* Et puis souvent aller "passer le temps" au Monop' du coin et avoir un long moment à flâner dans les allées sans devoir surveiller sa progéniture se cacher entre les portants sans répondre à mes appels légèrement "stressés" ... Petit moment à moi d'autant plus agréable qu'à cette heure là il n'y a personne aux caisses ;-)

* Et à la sortie, le petit tour des commerces avec une viennoiserie chez le boulanger pour la petite nageuse méritante, sans oublier le bonbon du boucher. Le summum étant le crochet par la librairie dont mère et fille ne ressortent jamais les mains vides...

Beaucoup de jolis moments qui font que malgré l'heure très matinale nous recommencerons l'année prochaine. Et puis, maintenant que j'ai enfin cousu un sac de piscine de compet', on n'allait pas arrêter là, non?

Les "dernières" de l'annéeLes "dernières" de l'année

Voici donc l'objet de mon désir enfin réalisé. J'ai vaincu mes appréhensions à coudre du tissu enduit (pas de droit à l'erreur, quand on est la reine de la boulette, ça fait réfléchir...) Mais finalement tout s'est bien passé. Le tuto est limpide et il n'y a pas de difficultés techniques particulières. J'ai entièrement réalisé la bête avec du tissu enduit Petit Pan (parce qu'il faut pas gâââcher!). Et j'ai utilisé un biais rouge à pois blancs de chez Loisirs & Créations.

Je ne suis pas mécontente du tout du résultat qui (une fois n'est pas coutume) ne comporte aucun défaut. Ouaip. Et la Chipie est absolument ravie.

Nos samedis matins à la piscine ont encore de beaux jours devant eux!

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 21:57
J'aime/J'aime pas... en mai

Un mois de mai comme un long tunnel sous la pluie, c'est ce qu'il restera comme principal souvenir du mois joli... Mais il y a eu heureusement d'autres choses, et je suis heureuse de ces "j'aime/j'aime pas" pour les consigner ici. Ca serait dommage de ne retenir que les litres d'eau que nous avons reçus sur la tête... Et comme ma copine Anne-So, j'ai décidé de commencer par les "J'aime pas", histoire de finir sur une note plus positive ;-)

En mai, je n'ai pas aimé:

* La météo, donc. Je ne développe pas.

* Ma première main courante pour agression verbale & menaces d'une mère d'élève... Même si je m'y attendais compte-tenu des événements et des décisions que nous avons dû prendre avec l'équipe pédagogique (et le passif de ladite mère). Mais quand ça arrive c'est toujours assez traumatisant...

*L'ambiance générale de notre école qui devient de plus en plus difficile par rapport au public qui la fréquente. Les incivilités et autres altercations de la part des parents sont de plus en plus nombreuses (tous les jours en fait). On ne peut même plus demander à quelqu'un qui pénètre dans l'école ce qu'il veut sans se faire rabrouer... (J'entends des parents qui franchissent le portail en nous passant sous le nez sans dire bonjour, ni demander l'autorisation de pénétrer, ni dire les raisons de leur venue...) Ma directrice a dû aller deux fois au commissariat pour déposer des mains courantes rien qu'en mai... Désespérant sur le genre humain et notre avenir...

* Ma demande de CIF qui a été refusée. Un CIF c'est un congé individuel de formation. Mon projet était de demander une année de congés pour préparer des concours de bibliothécaire et documentaliste. Je ne me leurrais pas, car si l'employeur est obligé de l'accorder au bout de la 3ème demande, il est très rare que ce genre de congé soit octroyé dès la première tentative, surtout dans la conjoncture actuelle d'économies... Mais j'avoue qu'une réponse positive m'aurait sans doute aidée à prendre les événements cités plus haut avec davantage de recul...

En mai, j'ai aimé:

* Lire, lire & lire. Des classiques, des auteurs que je n'avais jamais lus ou des découvertes totales. J'ai lu avec une frénésie que je n'avais pas connue depuis longtemps, comme s'il fallait compenser les derniers mois de disette littéraire.

* Coudre. La MAC ressortie j'en ai profité pour battre le fer. Il y a eu une trousse, une première pochette matelassée dont je ne suis pas mécontente (tout arrive!) et le célèbre sac de piscine en tissu enduit. Je sais, je suis en retard dans mes publications sur ce blog ;-)

* Un repas avec M. Verveine dans notre restaurant lyonnais préféré, un autre avec une blogueuse qui m'est chère.

* Voir mes enfants grandir. Le gremlins voulant s'essayer à la lecture (avec peu de succès pour l'instant, mais son intérêt est touchant) et surtout lisant tous les numéros dès qu'on se promène dans la rue. La Chipie, évoluant à sa façon, avec des hauts et des bas, mais montrant des réflexions de plus en plus élaborées et intéressantes, parfois bouleversantes aussi (mais qui a dit qu'être parent était un long fleuve tranquille...)

* Se défouler sur des musiques bien pêchues quand on ne peut pas sortir (au hasard parce qu'il pleut tout le mercredi ;)). On a notre playlist prête et j'adore quand ils me demandent Bruno Mars ou Electrik guest à qui on a ajouté récemment Daft Punk. Dans un registre plus engagé, j'ai adoré aussi voir la Chipie répéter sa choré de l'école sur Shengen de Raphaël.

* Revoir quelqu'un que je n'avais pas vu depuis bientôt deux ans. Un premier pas que je n'ai pas regretté et qui en amènera peut-être d'autres...

Voilà, mai s'en est allé, et je pense que personne en France ne regrettera cette cuvée 2013... Alors, VIVE JUIN!

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 18:57

Pendant les vacances, il y a eu aussi un peu de lecture. J'ai retrouvé le plaisir de prendre un livre et de me plonger dans une histoire, de tourner les pages sans m'en rendre compte. C'était bon.

Lectures de vacances

C'est ce vieux là qui a mis fin à "la malédiction du livre pas terminé" et rien que pour cette raison, je lui tire mon chapeau.

A part cette BA littéraire, difficile de parler de ce livre ovni, relatant la fugue d'Allan, qui se sauve de la maison de retraite le jour de ses 100 ans. S'en suit une épopée complètement loufoque. De rencontres en rebondissements, notre centenaire nous entraîne dans un road trip déjanté et on se demande à chaque page comment tout cela finira.

Les chapitres de la fugue alternent avec ceux relatant la vie d'Allan dont on apprend que la profession était celle du maniement des explosifs. Cette "spécialité" peu banale, l'a mené à participer malgré lui à tous les conflits du siècle dernier. Il en a aussi croisé tous les "grands hommes", dans des circonstances toujours décalées, et non dénuées d'humour...

Voilà. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, il y a même quelques longueurs, mais un livre qui vous arrache quelques gloussements ne peut pas être un mauvais livre.

Lectures de vacances

Dans un tout autre genre, le dernier Olivier Adam, que j'attendais impatiemment depuis plusieurs mois pour cause de longue liste d'attente à la médiathèque. J'aurais pu l'acheter, mais les critiques, pas toujours très bonnes, m'avaient un peu refroidie pour investir...

Le récit, a priori très autobiographique, raconte quelques mois de la vie de Paul Steiner, fraîchement séparée de sa femme, qui retourne sur les lieux de son enfance et de son adolescence (la banlieue parisienne) pour s'occuper de ses parents vieillissants. Il retrouve bon nombre de ses amis de l'époque et constate le fossé qui le sépare, lui, l'écrivain reconnu fréquentant les hautes sphères de la vie culturelle parisienne, de ses anciens camarades, touchés de plein fouet par la crise. Il relate la relation compliquée qu'il entretient avec sa famille, et particulièrement son père, homme distant et rigide, qui s'apprête à voter pour La Blonde. Il évoque enfin ses difficultés à vivre cette nouvelle vie, séparée de sa femme et de ses enfants contre sa volonté, le manque cruel de l'absence, la peur de se faire rattraper par son côté obscur.

Alors?

Alors, j'ai dévoré ce livre. Je l'ai lu quasiment d'une traite, et ce malgré ses défauts. Car je reconnais que les critiques n'étaient pas infondées: bavard, auto-centré, pleurnichard, et pas toujours très bien écrit.

Mais, mais, mais... Je ne sais pas, Olivier Adam a le don de faire ressentir comme personne le mal-être, la complexité des relations familiales, les non-dits, la banlieue qui étouffe et déshumanise. Mais aussi Saint-Malo, la côte bretonne et le plaisir de sentir les embruns, de voir la mer émeraude... j'avais l'impression d'y être!

J'ai été touchée par ce livre, qui une fois de plus, restera longtemps dans ma mémoire de lectrice.

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 22:14
M comme... Miss Catastrophe

Je voulais absolument profiter de ces vacances pour coudre cette jolie tunique repérée depuis quelques temps déjà. Le patron attendait son heure depuis des semaines des mois... J'avais cassé ma tirelire pour offrir à cette Mademoiselle ce merveilleux liberty Fitzgerald qui me fait de l'oeil depuis si longtemps (c'est que lorsqu'on fait de la couture pour grande, le budget Liberty est quand même considérable, mais pour Mademoiselle, rien de trop beau...)

J'ai même épousseté ma machine qui jouait les belles endormies depuis des mois...

Et puis j'ai pris une grande respiration et je me suis dis que je n'avais plus le choix. En plus, sur le patron, le temps de réalisation indiquait 4 heures, pas de raison de stresser, hein!

Ahem...

Et c'est ainsi que Mademoiselle s'est transformée en Miss catastrophe réunissant à elle seule toutes les bourdes qu'une couturière débutante peut faire... En même temps, quand on coud si rarement, on est une éternelle débutante...

Au final je crois avoir autant utilisé mon découd-vite que ma MAC, abîmant au passage un morceau de tissu de l'encolure et devant changer mes plans. C'est ainsi que l'encolure qui devait contraster en gris comme les manches est devenue ton sur ton pour manque de tissu, grrr! Sans compter les faux-plis ou autres morceaux de tissus pris "accidentellement" dans une couture où il n'avaient rien à faire...

J'ai donc explosé le temps de réalisation (non, je ne lâcherai aucun chiffres, j'ai ma fierté ;-)). Mais un rapport x4 est envisageable... Et pour un modèle qui n'a pas de réelles difficultés techniques.Honte à moi!

Enfin, comme on le dit, seul le résultat compte! Et le résultat - ô miracle!- me plaît bien.

M comme... Miss Catastrophe

Elle n'est pas parfaite (comment se fait-il que mon col soit moins large que sur les photos d'autres réalisations?!), mais très honnête.

Je la trouve super bien coupée et je suis plus que tentée d'essayer d'autres patronsM comme Marie.

M comme... Miss Catastrophe

* Tunique M comme Mademoiselle taille L

* Liberty Fitzgerald gris et popeline gris argent chez T&N* Fabrics, un site que j'ai découvert à l'occasion et que je compte bien revisiter très prochainement :-)) (compétitivité, choix, rapidité d'envoie...)

Et en plus il fait beau!

Et en plus il fait beau!

Une mademoiselle, un peu de soleil...

Finalement le bonheur tient à peu de choses!

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 18:46
J'aime/j'aime pas en avril

 

Je continue ma petite série des bilans mensuels. C'est un exercice très intéressant pour moi de me pencher sur le mois qui vient de s'écouler. Le temps file toujours trop vite et entraîne tout avec lui. En écrivant ici, je tente de fixer ces moments avant qu'ils ne disparaissent, happés par le tourbillon de la vie.

 

En avril, j'ai aimé:

♦ Mettre fin à "la malédiction des livres pas finis". Il était temps, je commençais à désespérer... Il y a eu une découverte très sympa et un livre que j'avais réservé depuis longtemps à la médiathèque et qui a tenu ses promesses. Ca fait un gros billet lecture en perspective!

♦ Toujours dans le domaine des livres, recevoir une super auteur-illustratrice dans ma classe lors de la fête du livre de jeunesse de ma ville. Passer un très beau moment de partage et voir les yeux de mes élèves briller.

♦ L'arrivée du printemps. Même furtive. Avec quelques très belles journées où les lunettes de soleil et les sandales ont fait leurs premières sorties de la saison. C'était booooon!

♦ Passer deux jolies journées avec ma Chipie. La première à l'école de musique où nous avons assisté ensemble à plusieurs cours pour choisir l'instrument qu'elle fera l'année prochaine. J'ai aimé son sérieux et sa détermination. J'ai aimé son application à manipuler les instruments. J'ai aimé discuter avec elle des fameux trois voeux qu'elle va devoir maintenant formuler: Violon / violoncelle / alto semble être le tiercé gagnant. Elle espère très fort avoir son voeu n°1, mais elle ne sera pas déçue si elle a le 2 ou le 3.

La deuxième de ces journées mère/fille, pendant les vacances où nous avons pique-niqué sous un temps radieux le long du Rhône avant une séance de ciné et un peu de shopping.

♦ Profiter des vacances et d'un petit séjour marseillais de la Chipie pour passer aussi du temps avec le Gremlins qui semble apprécier son statut temporaire d'enfant unique (peut-être un peu trop d'ailleurs...)

♦ Ressortir la MAC et commencer à imaginer la garde-robe printemps/été. Même si je sais que je ne pourrai pas tout faire, être heureuse de sentir l'envie revenir.

♦ Suivre les copines à distance dans leurs voyages au bout du monde: New-York, Bali... Merci Instagram, qui n'a pas que de bons côtés, mais qui permet de garder ce lien. Et merci les copines qui ont partagé leurs photos inspirantes et m'ont fait un peu voyager.

♦ Sortir entre filles, à 2, à 3 ou plus, et apprécier ces moments comme autant de bulles d'oxygène indispensables.

♦ Découvrir de nouveaux endroits listés depuis longtemps, en noter d'autres.

 

En avril, je n'ai pas aimé:

♦ Me sentir vulnérable au travail comme jamais depuis le début de ma carrière. Ressentir mon impuissance malgré toutes les solutions mises en place et craindre de ne pas arriver à tenir jusqu'à la fin de l'année...

♦ Me voir prescrire des séances d'orthophoniste pour rééduquer ma voix qui flanche.

♦ Subir un mal de dos récalcitrant qui s'accroche littéralement malgré les doigts de fée de l'ostéopathe... Les points n°2 et 3 étant directement en lien avec le point n°1, bien sûr...

♦ Me faire lâcher du jour au lendemain par mon lave-vaisselle  (le traitre!)

♦ Découvrir le cambriolage qui a eu lieu chez ma mère alors qu'elle était en voyage. Choquant malgré l'absence de biens dérobés. Devoir gérer.

 

En résumé, un mois d'avril fait de beaucoup de petits bonheurs et de quelques contrariétés... La vie, quoi! Et vous, comment a été votre mois d'avril?

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 12:26

 

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Un autre de mes Everest gravi: bijouter! (Mes Everest ne sont sans doute pas très impressionnants pour beaucoup, mais à chacun ses Everest...)

Et je le concède, cet Everest n'était vraiment pas difficile à gravir, mais il fallait se LANCER... et trouver l'inspiration!

Pour le second point, ce fut facile avec ce joli modèle trouvé chez elle et pour lequel j'ai tout de suite eu un gros coup de coeur.

Après un tour à La Droguerie et une soirée à bijouter, me voilà ravie (et un peu fière aussi ;-)) de mes jolies BO. Finalement, le plus long aura été ce post...

 

 

 

 

 

 

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 21:39

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Je vais vous avouer un truc: j'ai pas trop aimé mars...

Rien de grave, mais le sentiment d'un long tunnel gris où les jours s'enchaînent et se ressemblent dans une routine pas très enthousiasmante... Et ce printemps qui s'est fait (se fait encore) désirer, n'a rien arrangé...

 

En mars, j'ai aimé (quand même)

*Une semaine entière chez mon Papou. Le régaler de quelques unes de mes spécialités: chouquettes & galette des rois (oui, en mars!) Recevoir ses compliments et en rougir de plaisir comme si j'avais 10 ans.

*Aller au ciné 2 fois (exploit!). La première avec la Chipie pour voir un Boule & Bill, finalement sympathique. La seconde, pour me délecter du dernier bijou de Jaoui & Bacri. Décidemment ces deux-là savent faire des films qui me parlent!

*Vivre une belle après-midi de plein air pour saluer le jour du printemps. Parenthèse enchantée dans un mois pas vraiment ensoleillé. Et j'ai aimé aimer ça, moi, la Florence Foresti des bacs à sable ;-))

*Cuisiner mes premiers oeufs à la neige. Petite fierté personnelle de les avoir réussis (et d'avoir épaté ma belle-mère ;-))

*Poursuivre mes soirées crochet/télé et rattraper mes lacunes de Mad Men.

 

En mars, je n'ai pas aimé:

*La pluie. La sensation d'avoir reçu sur la tête toute l'eau du ciel...

*Les récrés sous la pluie... Horreur de la surveillance du préau, surtout quand les jours de pluie se suivent, grrrrr!

*Ne plus arriver à lire. 4ème livre abandonné. Inédit.

*L'ambiance de ma classe qui se détériore. Les élèves pénibles s'enfoncer dans leurs problèmes. D'autres basculer du côté obscur de la force. Et moi de faire la sorcière toute la journée... Epuisant.

*Avoir perdu mes enfants 10 minutes. Les 10 minutes les plus horribles de ma vie. J'en tremble encore...

*Voir un élève quitter l'école du jour au lendemain et devoir préparer son cartable à 11h30 quand sa mère vient me prévenir qu'il ne reviendra plus. Devoir l'annoncer à ses copains à 13h30 et en voir plusieurs avoir la larme à l'oeil...

 

Je n'ai donc pas été mécontente de dire bye-bye à  ce mois de mars...

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 21:19

liliCe livre fut ma première lecture de 2013, il était donc temps que j'en parle ici! Comme à l'accoutumée, Siri Hustvedt m'a charmée par ses talents de conteuse.

Ici, elle nous raconte l'histoire de Lily Dahl, jeune serveuse de 19 ans qui rêve de devenir comédienne et vient de décrocher un rôle important dans Le songe d'une nuit d'été. Mais dans cette bourgade du Minnesota, on devine que Lily s'ennuie. Fascinée par le mystérieux Edouard Shapiro, peintre new-yorkais qu'elle observe depuis la fenêtre de sa chambre de bonne, elle parvient à le séduire et devient sa maîtresse. Cette liaison va être le point de départ de toutes une série d'événements étranges dont Lily est la cible. Dès lors, la vie tranquille de Lily va prendre une tournure inquiétante...

On ne peut pas parler de polar, mais bel et bien d'un "envoûtement" que Siri Hustvedt fait subir tant à son héroïne qu'à ses lecteurs. Les événements étranges sont relayés par les rumeurs  que colportent les habitants de cette petite ville de l'Amérique profonde et  tout cela  renforce cette atmosphère pesante.

Ce n'est pas le roman de Hustvedt que je préfère, mais je me suis laissée volontiers embarquer dans cette histoire. Siri Hustvedt sait peindre des portraits d'hommes et de femmes singuliers: Martin, le soupirant bègue de Lily, à la fois attachant et inquiétant; Mabel, la vieille voisine de Lily, qui l'aide à travailler son rôle et dont on devine les blessures de la vie;  les frères Bodler, vieux paysans sauvages et crados, pour lesquels Lily éprouve une étrange fascination.

 Au travers de l'amitié qui se noue entre Lily et la vieille Mabel, elle aborde un thème qui lui est cher, celui de la communauté des femmes comme refuge mais aussi comme lieu de transmission, de passation.

La belle Siri n'a pas fini de me toucher avec ses livres!

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