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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 20:05

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Il y a les jolis nuages crochetés par Sarah...

Et puis il y a les vilains nuages qui ont lourdement voilé le ciel de notre week-end...

*Une nounou qui se fracture le pied et qui nous appelle pour nous annoncer cette triste nouvelle. Une  organisation à mettre en place jusqu'aux vacances qui va nous demander beaucoup d'énergie moi qui suis déjà si lasse après 3 semaines d'école... (je suis consciente que ce n'est pas le plus grave dans l'affaire mais j'avoue aussi que les quatre semaines à venir m'angoissent terriblement)

* Un gremlins qui inaugure le week-end avec un 39.5° et une belle larynigite: sos médecins, pharmacie, Célestène... On connaît la chanson, mais... déjà?!

* Une Chipie qui prend le relais avec un réveil en fanfare à 6 heures ce matin et les symptômes sympathiques d'une belle gastro...

Pouce! Je joue plus!!!

Et dire que je l'attendais avec tellement d'impatience, ce week-end qui aurait dû être si chouette sous le ciel bleu de l'été qui se prolonge...

Allez, comme dirait ma copine Scarlett: "Demain est un autre jour!" On y croit!!!

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 14:57

Il y a ces gens qui attendent en grappes silencieuses sur le parvis brumeux d'une église, quelque part, en France... Ils ne parlent pas , ou à voix très basse. Ils sont venus dire un dernier au revoir à cet homme encore jeune, que je ne connaissais pas, et qui est parti brusquement. Ou comme moi, montrer leur sympathie à son épouse, à ses parents. Il y a cette cérémonie très émouvante; des hommages sincères et beaux, qui arrivent même à tirer un sourire, au détour d'une anecdote. Il y a  ce petit garçon de l'âge de mon fils, petit bout en manteau de lutin rouge qui regarde tout cela d'un air hébété, et cela me brise le coeur. Il y a ces deux coeurs enlacés, gravés sur le banc devant moi, et je trouve cela bien ironique. Il y a ce froid qui ne m'a pas quittée durant plus d'une heure. Il y a ce discours inoubliable de l'épouse devenue veuve trop tôt. Ma collègue, digne, et forte, et belle, malgré l'horreur de la situation. Il y a à ma droite et à ma gauche, S et E, et nous nous serrons toutes les trois pour nous donner du courage. Il y a cette annonce à peine croyable d'un bébé à venir et je ne saurais dire si cela ajoute encore à la tragédie ou s'il faut le prendre comme une lueur d'espoir. Il y a ce merveilleux poème de Henry Scott Holla:

La mort n'est rien;

Je suis seulement dans la pièce d'à côté.

Je suis moi, tu es toi;

Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.

 

Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.

Parle-moi comme tu l'as toujours fait.

N'emploie pas un ton différent.

Ne prends pas un air solennel et triste.

Continue de rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été,

Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre.

 

La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.

Elle est ce qu'elle a toujours été.

Le fil n'est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de ta pensée

Parce que je suis loin de ta vue

Je t'attends, je ne suis pas loin,

Juste de l'autre côté du chemin.

Tu vois, tout est bien.

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 14:44

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Qu'ils sont loin mes 3 jours d'insouciance...

Nuit écourtée par un réveil ultra matinal vers les 4 heures du matin.

Le corps tendu, une boule au creux du ventre. Tous les exercices de respiration abdominale n'y feront rien et c'est avec impuissance que je regarde les nombres défiler sur le réveil. Que les oiseaux sont agaçants à cette heure-là!

Mais comment fait-on pour passer en 24 heures d'une coolitude apaisée à un tel état de stress?

La pleine lune de demain n'y est peut-être pas étrangère...

Quoiqu'il en soit, une petite cure de magnésium s'impose, je crois!

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 20:38

 

 

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Mon amie, ma collègue, ma voisine de classe s'en va. Elle demande trois ans de disponibilité pour suivre son mari muté au bout du monde. Un départ qui suscite en moi des réactions bien contradictoires: joie de voir leur projet se concrétiser, l'énergie positive que cette aventure déclenche. Mais aussi tristesse infinie de savoir que des milliers de kilomètres vont nous séparer, que nos vies ne se conjugueront plus au même temps, que nous allons vivre des choses pendant ces trois années et que nous ne les partagerons plus. Plus de la même façon, en tous cas.

 

Elle qui était plus qu'une collègue: une confidente, une maman aussi un peu, un modèle (n'ayons pas peur des mots!) très inspirante pour moi dans sa pédagogie. Je me sens un peu orpheline et même si je ne veux pas trop me l'avouer, la prochaine rentrée m'effraie soudain un peu.

 

Je regrette déjà les moment où, après l'école, nous discutions, elle en train de faire ses affichages, moi corrigeant mes cahiers, chacune dans nos classes avec la porte de communication ouverte. Les retours à la maison où nous parcourions un temps le même chemin: "tu vas chercher du pain ce soir?" Les thés qu'elle m'offrait chez elle, musique zen & huiles essentielles dans le diffuseur.

 

Ce départ inattendu me trouble plus que de raison et me nargue en me prouvant une fois de plus mon besoin de stabilité, ma fidélité un peu pathologique, ma fragilité, aussi, face aux changements...

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 13:07

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Je rejoins la colère d'Amélie et de tous ceux qui sont effondrés par ce qui se passe en Louisiane et dans le Golfe du Mexique depuis l'explosion de cette plate-forme off-shore.

Un nappe de pétrole déjà grande comme l'Irlande et ça pourrait durer 3 mois avant qu'on arrive à arrêter le puits!

Jusqu'où nous conduira le "toujours plus"?  Toujours forer plus profond dans des conditions difficiles et dangereuses pour toujours plus de profit... Et j'entends que ce genre de catastrophe devrait se multiplier à l'avenir car la majorité des réserves de pétrole sont sous la mer et que les grandes compagnies pétrolières vont construire de plus en plus de sites comme celui-ci.

Les Hommes ne tireront donc jamais de leçons de leurs erreurs...

Cette triste histoire a rappelé à mon souvenir un album que j'avais étudié quand j'avais des Cm2, il y a quelques années. Criant de vérité...

 

A Poubelle-plage

Quand les vagues font rage

Elles ramènent du rivage

Des tas de trucs qui nagent

Mais pas de coquillages.

Dommage!

 

A Poubelle-Plage

Ca déménage

Pour poser sa serviette de plage

On doit d'abord faire le ménage.

La rage!

 

A Poubelle-Plage

Sale engrenage

La pollution fait des ravages

Quand donc finira le carnage?

 Quel déballage!

 

Au lieu d'en faire tout un fromage

Trêve de bavardages!

Il faut des bras à Poubelle-Plage

Et mettre du coeur à l'ouvrage.

Courage!

 

A Poubelle-Plage

SOS sauvetage!

Que petits et plus grands s'engagent

Il n'y a pas d'âge.

Alerte au dérapage!

 

Ramassons les trucs hors d'usage

Le mazout gluant qui surnage

Les boulettes noires du dégazage.

Par tous les temps, sous les nuages,

Par tous  les vents, même sous l'orage,

Faisons un super nettoyage!

 

Fini les canettes et emballages

Sales détritus du bastingage

Filets décorés et cordages

Lambeaux de liège et de câblage.

 

Fini cet affreux étalage

Qui défigure le paysage

De Poubelle-Plage...

Et ses parages!

 

La nature n'est pas un garage

Ni un grand dépotoir sauvage

Il est temps de devenir sage

La Terre, la mer et ses rivages

Ont besoin d'un bon ratissage

Pour retrouver leur vrai visage.

 

Qu'enfin se termine le saccage!

Que cesse tout ce sabordage

 Avant que surviennne le naufrage

De la planète et qu'on dégage,

Nous tous, pauvres humains sans bagages.

 

Si la Terre devenait une cage

Un souvenir ou un mirage...

Quel avantage?

 

Alors vous, enfants de tous âges,

Comprenez-vous bien ce message?

Etes-vous prêts pour le sauvetage

De Poubelle-Plage?

Qui s'engage?

 

Texte d'Elizabeth Brami

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 10:12

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Il y a d'abord eu la colère, sortant par flots mal contrôlés, destructrice.

Il y a eu l'amertume, qui distille son venin jusque sous la moindre petite parcelle de peau.

Il y a eu la déception.

Il y a eu la tristesse qui fait pleurer les yeux n'importe quand.

Il y a eu les questions, les recherches d'explications qui font perdre la tête et qui n'apportent aucune réponse.

Tout s'est passé exactement dans cet ordre, ou bien dans un autre. Je ne sais plus.

 

Et puis, hier matin, une réunion pédagogique dans ce parc, où on est parti avec un coeur lourd comme les pierres. La lumière, la douceur du soleil sur le visage, les chants des oiseaux qu'on apprend à reconnaître, les arbres centenaires qui dégagent tant de force et de sérénité.

 

Le calme est revenu.

 

Plus tard, dans la journée, la parole amie qui apprend le recul, le positif. Les exercices de respiration qui enlèvent une à une les tensions. Les sourires, les fous rires.

 

Le retour dans le home sweat home où on retrouve l'Homme et les enfants avec plaisir, où on leur offre un autre visage que celui des derniers jours.

 

Enfin une vraie nuit.

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 15:43
 
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... je me reproche les moutons qui reviennent trop vite et les piles de linge qui envahissent tout.
... je me reproche de ne pas consacrer assez de temps à mes enfants et j'ai le coeur qui saigne quand j'entends les pleurs du bébé relégué dans son parc.[mais quand même, il fallait bien s'attaquer à la litière du chat]
... je me reproche de ne pas en faire assez pour ma classe et je ne vois que les manques, les "j'aurais dû" et les "il faudrait".
... je me rends compte que je me néglige et je n'ai déjà plus la force de me le reprocher. Quand et comment? De toutes manières, je n'ai déjà pas le temps de faire correctement le reste, alors...

Le soleil a beau être revenu, aujourd'hui il n'arrive pas à illuminer ma journée. Le temps me file entre les doigts et je déteste cette sensation de faire tout à moitié et de n'être satisfaite de rien... et de vous infliger ma mauvaise humeur. Mais que c'est déprimant cette impression de ne pas y arriver!

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 09:47
Il y a d'abord eu le billet d'@nn@. Et puis cette semaine, cette nouvelle à peine croyable. Tellement pas croyable, d'ailleurs, que j'ai d'abord cru avoir mal compris. Mais non, point de méprise de ma part. Je suis abasourdie, consternée. Inquiète, tout simplement.
Comment peut-on prétendre que l'on peut être "féministe, laïque et voilée?". Je n'aurais jamais pensé entendre un jour de tels propos, hypocrites et mensongers.
Depuis 10 ans que j'enseigne et habite dans le même quartier, j'ai vu des mamans d'élèves se voiler, plus nombreuses chaque année. Il y a deux ans, nous avons vu "notre première burka" attendant ses enfants au portail, vision fantômatique à laquelle je ne me suis jamais habituée. Je sais les familles où les garçons jouent à wi pendant que les filles font la vaisselle, dociles enfants que l'on conditionne dès le plus jeune âge à ne pas être des Egales. Comment pourra-t-on affirmer lorsqu'elles choisiront de se voiler que c'est en toute liberté?

Je suis terrifiée par cette banalisation, révoltée par toutes ces justifications vaseuses. Et je pense à cette magnifique chanson de Jeanne Cherhal.

La bouche qu'on enterre
Qui ne doit que se taire
Le monde interdit pour les yeux
Sur ce corps qui s'efface
J'ai regardé en face
L'hypocrisie offerte à Dieu

 



 

 

 

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 20:31



Alors que certaines profitent de leurs dernières journées de vacances jusqu'à la dernière goutte (de vin ;)), j'ai vécu cette journée comme un beau gâchis.

* Lever aux aurores par un Hugo bien déterminé à ne pas se rendormir après 5 petites heures de sommeil pour une maman qui avait eu la bonne idée d'aller fêter la rentrée avec ses amies par un repas au restaurant.

* Matinée bloquée pour cause de pluie diluvienne. Passé la joie de retrouver l'eau et la fraîcheur tant attendues, on se souvient que l'inconvénient majeur de la pluie, c'est que ça oblige à rester cloîtré chez soi. Adieu marché du mercredi, petite promenade qui défoule les enfants et endort les bébés.

* Le ravalement des façades de notre immeuble, non content de nous laisser sur la paille, risque aussi de nous faire perdre nos nerfs: deux siestes interrompues trop rapidement et un bébé grincheux sur les bras pour le reste de la matinée, puis de l'après-midi. Pffff!

* L'après-midi, la pluie ayant cessé, nous avons tenté une petite virée jusqu'au photomaton du coin. La première fut un échec car je n'avais que 3 € alors que le prix affiché était de 4. Retour courroucé et renvoi de l'homme qui possède l'euro manquant... sans succès: le photomaton était hors service, mais ce n'était écrit qu'à l'intérieur!

* Surprise au moment de casser les oeufs de la quiche de ce midi: il n'en restait plus qu'un, l'Homme s'étant fait des oeufs aux plat alors que je ripaillais avec mes amies. (ça m'apprendra!) On se contenta donc de cette "quiche du pauvre"...

* Blocage total devant mon cahier journal: que vais-je donc pouvoir leur faire faire vendredi? Oui, vendredi, je ne travaille pas les jeudis. La rentrée ne sera que de courte durée, heureusement. Un coucou à l'école et je rentrerai chez moi.

En espérant que la journée de demain soit meilleure...


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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 23:09



C'est lui qui l'avait vue le premier, ce 11 juillet 1958, alors que son père, militaire, n'avait pu être présent pour sa naissance.
Depuis, ce grand-père adoré était devenu une figure importante de sa vie, l'aidant à grandir alors qu'elle était déjà adulte...
Quand je l'ai connue, elle était malade rien qu'à l'idée que "son vieux papy" puisse partir. Depuis un an seulement, elle avait accepté que cela puisse arriver.
Ce 11 juillet 2009, 51 ans plus tard jour pour jour, c'est elle qui l'a accompagné dans sa dernière demeure.

Dernier clin d'oeil d'un viellard facétieux?
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