4 février 2010
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09:47
Il y a d'abord eu le billet d'@nn@. Et puis cette semaine, cette nouvelle à peine croyable. Tellement pas croyable,
d'ailleurs, que j'ai d'abord cru avoir mal compris. Mais non, point de méprise de ma part. Je suis abasourdie, consternée. Inquiète, tout simplement.
Comment peut-on prétendre que l'on peut être "féministe, laïque et voilée?". Je n'aurais jamais pensé entendre un jour de tels propos, hypocrites et mensongers.
Depuis 10 ans que j'enseigne et habite dans le même quartier, j'ai vu des mamans d'élèves se voiler, plus nombreuses chaque année. Il y a deux ans, nous avons vu "notre première burka" attendant ses enfants au portail, vision fantômatique à laquelle je ne me suis jamais habituée. Je sais les familles où les garçons jouent à wi pendant que les filles font la vaisselle, dociles enfants que l'on conditionne dès le plus jeune âge à ne pas être des Egales. Comment pourra-t-on affirmer lorsqu'elles choisiront de se voiler que c'est en toute liberté?
Je suis terrifiée par cette banalisation, révoltée par toutes ces justifications vaseuses. Et je pense à cette magnifique chanson de Jeanne Cherhal.
Comment peut-on prétendre que l'on peut être "féministe, laïque et voilée?". Je n'aurais jamais pensé entendre un jour de tels propos, hypocrites et mensongers.
Depuis 10 ans que j'enseigne et habite dans le même quartier, j'ai vu des mamans d'élèves se voiler, plus nombreuses chaque année. Il y a deux ans, nous avons vu "notre première burka" attendant ses enfants au portail, vision fantômatique à laquelle je ne me suis jamais habituée. Je sais les familles où les garçons jouent à wi pendant que les filles font la vaisselle, dociles enfants que l'on conditionne dès le plus jeune âge à ne pas être des Egales. Comment pourra-t-on affirmer lorsqu'elles choisiront de se voiler que c'est en toute liberté?
Je suis terrifiée par cette banalisation, révoltée par toutes ces justifications vaseuses. Et je pense à cette magnifique chanson de Jeanne Cherhal.
La bouche qu'on enterre
Qui ne doit que se taire
Le monde interdit pour les yeux
Sur ce corps qui s'efface
J'ai regardé en face
L'hypocrisie offerte à Dieu
Qui ne doit que se taire
Le monde interdit pour les yeux
Sur ce corps qui s'efface
J'ai regardé en face
L'hypocrisie offerte à Dieu